Fier(e)s d'être socialistes 32

ETRE DANS L'AVENIR.....

Cher(e)s Ami(e)s,

Comme l'écrit Renaud Dély dans "Marianne",  la Présidente de la région Poitou-Charentes n'a pas réussi, au final, à s'emparer des rênes du PS. Elle a tout lieu de s'en féliciter.

Grace à Désirs d'Avenir, réseau associatif en dehors du PS, nous allons, ensemble, faire prospérer nos idées, nos propositions.

La motion E constitue un nouveau courant qui, avant le congrès ne pesait pas, et qui a désormais la majorité relative au sein du parti et qui est porté par une personnalité, Ségolène Royal, et une équipe soudée ayant recueilli la moitié des suffrages des militants socialistes.

Bien organisés, bien répartis sur tout le territoire, nous devons renforcer notre équipe.

Il nous faudra convaincre la nouvelle direction d'appliquer nos propositions présentes dans la motion "l'espoir à gauche, fiers d'être socialistes" et celles que nous ferons demain et nous devrons soutenir cette direction lorsqu'elle les appliquera.

Beaucoup de militants sont déçus, amers.. Pourtant, il ne faut qu'ils rendent leur carte, ils doivent continuer le combat au sein de notre formation, nous avons besoins de tous.

Ce combat aboutira, le changement est inéluctable ; nos scores, que nos camarades des autres motions ne pensaient pas possibles, sont réels : 29 %, 43 % et 50 %.

Dans le Gers, comme partout en France, nous avons besoin de vous, de vos idées, de vos propositions, militantes et militants, mais nous avons aussi besoin de tous les sympathisantes et sympathisants qui se reconnaissent dans les idées portées par Ségolène Royal.

Alors rejoignez nous ! venez travailler avec celles et ceux, nombreux déjà, qui menent un combat collectif pour le changement, la rénovation profonde de certaines pratiques, et bien sur la victoire en 2012.

Contactez nous et Adhérez au Parti Socialiste.

Amitiés socialistes et d'avenir

Isabelle Avezac

Par-delà les additions, soustractions, comptes et mécomptes, un constat s'impose : Ségolène Royal a gagné !

 Certes, la présidente de la région Poitou-Charentes n'a pas réussi au final à s'emparer des rênes du PS. Elle a, sans doute, tout lieu de s'en féliciter... Et sans doute vaut-il mieux pour elle perdre de 102 (ou 4, ou 30, ou 60) voix que l'emporter au finish avec une marge similaire.

Doute persistant
D'abord parce que, quelle que soit la décision ultime des instances du PS, l'étroite victoire arithmétique de Martine Aubry ne dissipera pas le doute persistant qui plane sur la sincérité du scrutin. Et ce d'autant plus que les partisans de la maire de Lille, eux-mêmes, l'ont entretenu en accusant à leur tour ceux de Royal de fraude dans quelques fédérations comme la Guadeloupe ou celle des Français de l'étranger.

Si les deux camps ont triché, comment en conclure que le succès sur le fil de l'un des deux serait irréprochable ? Ségolène Royal l'a compris puisqu'elle réclame un nouveau vote même dans le cas, peu probable, où la direction du PS lui accorderait une maigre marge de quelques dizaines de voix.

Ensuite, une fois confirmée à son poste de Premier secrétaire, les difficultés commenceront pour Martine Aubry. La maire de Lille va se retrouver à la tête d'une majorité hétéroclite qui n'a cessé de se combattre depuis trois mois et qui n'avait pas même réussi à se mettre d'accord sur un candidat commun à Reims pour porter haut l'étendard du « TSR » (« Tout sauf Royal »).

Ensemble ?
Comment fédérer une majorité qui va du « social-libéral » Bertrand Delanoë, tant décrié par Aubry pendant sa campagne, à Benoît Hamon, qui prétend remettre en cause le libre-échange ? Comment faire travailler ensemble et dans le même sens le si centriste Jean-Paul Huchon et la si « gauchiste » Marie-Noëlle Lienemann, Pierre Moscovici et Gérard Filoche, ou encore l'europhile Harlem Désir et le noniste Henri Emmanuelli ?

Dès que tous les sujets non tranchés sous le long règne immobile de François Hollande reviendront à la surface (la question européenne, le rapport à la mondialisation, la réforme fiscale, etc.), les mêmes clivages et les mêmes affrontements réapparaîtront.

La tâche sera d'autant plus délicate pour cette majorité, fragile et disparate, qu'elle compte déjà pas moins de cinq présidentiables dans ses rangs : Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Bertrand Delanoë qui n'a pas renoncé, François Hollande qui entend prendre du recul pour mieux viser 2012, et Martine Aubry elle-même qui ne tardera pas à avoir l'Elysée en tête. Sans compter d'éventuelles vocations juvéniles qui ne demandent qu'à fleurir (Hamon, Moscovici, Montebourg, etc...).

Leadership
En refusant de trancher la question du leadership dès ce congrès de Reims, les socialistes se sont offert des lendemains qui déchantent. Et encore au moins trois ans de querelles d'ego, jusqu'à la désignation du candidat pour 2012 par un nouveau... vote des militants.

Enfin, ultime épreuve pour Martine Aubry, le feu électoral, nourri en 2009 comme en 2010, qui promet d'être délicat à affronter. Les européennes de juin prochain comme les régionales du printemps suivant seront des tests particulièrement délicats pour le PS au vu de ses performances exceptionnelles du crû 2004 : près de 30% des voix aux européennes et la conquête de 20 régions sur 22.

Pour toutes ces raisons, on comprend mieux que Ségolène Royal a sans doute intérêt à se tenir à l'écart d'un appareil décrépi et d'un parti desséché. Et ce d'autant qu'elle n'était, paraît-il, guère profilée pour mettre les mains dans le cambouis de la tambouille interne, comme le répétaient ses adversaires.

Stratégie extérieure au parti
L'ex-candidate a tout intérêt à faire prospérer sa petite boutique en consolidant une sorte de parti dans le parti, un pied dedans, un pied dehors, avec ses réseaux Désirs d'avenir, ses équipes, ses bureaux, ses fêtes de la Fraternité, ses visites d'usines et son lien à la population entretenu par de savantes apparitions médiatiques. Bref, peaufiner cette stratégie d'opinion, extérieure au parti, qui a fait sa fortune depuis trois ans.

En s'arc-boutant sur ses quelques voix d'avance, Martine Aubry peut apparaître, aux yeux de l'opinion, comme une « mauvaise gagnante », en recourant à la justice de la République, c'est Ségolène Royal qui deviendrait une  "mauvaise perdante".

Pourtant, aujourd'hui, c'est bien Ségolène Royal qui a gagné, seule contre tous avec une motion en tête le 6 novembre, et un résultat remarquable le 20.

Bravo et merci.

Lendemain......

Chères et Chers Camarades,

Évidemment, nous sommes tous déçus et en colère devant certains procédés louches et le résultat obtenu.

Certains parlent de quitter le parti ! mais ce serait une très grave erreur. D'abord, parce que nous avons gagné ! Seuls contre tous faire 49,98 % c’est une victoire !

Aujourd’hui nous existons pleinement dans le parti, nous sommes incontournables tant au niveau national, que fédéral, que local (combien de Fédé, de Sections, de places en CA, … gagnées !) et dans le Gers aussi, avec 22,50 % sur le vote des motions, puis 32,66 % le 20 et 44,61 % le 21.... fini de nous appeler les "supporters" !!!!

Nous avons maintenant une existence légale au sein du Parti, nous sommes la 1ère force politique du Parti et il va falloir être doublement présent pour soutenir les camarades élus dans les différents organes du Parti.

 Ensuite, et nous le savons tous, ce n’est jamais de l’extérieur que l’on change les choses. C’est en restant au Parti, que nous pourrons agir et préparer efficacement l’avenir. Objectif 2012, battre la droite ! Soyons réalistes, le parti va être très instable (je « souhaite » bien du plaisir à Martine avec l’aréopage qui l’entoure : Fabius, Jospin, Delanoë, Cambadélis, Bartolone, Hamon, Lang, Rocard, Emmanuelli, …, puis les Européennes et les Régionales, …) et ce n’est l’intérêt de personne.

 Enfin, notre « départ » ferait beaucoup trop plaisir à nos contradicteurs. « C’est leur rêve ! ». Et, vraiment, nous ne devons pas leur faire ce cadeau. Le PS est aussi mon Parti, j’y ai droit de vie et d’expression au même titre que tous adhérents et je refuse d’en céder la « propriété » !

Ségolène Royal nous montre l'exemple : elle ne baisse jamais les bras ! Il faut continuer ! Il faut continuer à expliquer, à être présent sur le terrain mais aussi partout où nous le pourrons, résister, ne rien lâcher, convaincre !

On aura alors besoin d'être tous ensemble !

C’est notre devoir de militants politiques, notre responsabilité devant le « peuple de gauche », devant le Pays..

Vendredi 21 novembre......

Cher(s)s camarades, cher(e)s ami(e)s,

Les militants socialistes viennent d'exprimer une très forte volonté de changement en plaçant Ségolène Royal largement en tête à l'issue de ce premier tour pour la désignation de notre nouveau premier secrétaire. 

Obtenant près de 43% des suffrages exprimés, notre candidate distance de près de huit points Martine Aubry (34,7%) pourtant soutenue par Bertrand Delanoë.

Cela signe la défaite radicale de la vieille garde et de ses vieilles lois arithmétiques, la défaite des vieux calculs d'appareils. 

Il est indispensable de maintenir cette dynamique et de faire en sorte que les militants se déplacent massivement ce vendredi.

Nous comptons sur vous pour maintenir et renforcer jusqu'au tout dernier moment cet élan, cet espoir de changement, ce vent de liberté démocratique.

Nous comptons sur vous pour aller chercher les abstentionnistes qui ne se seraient toujours pas déplacés (même au premier tour d'hier) et qui peuvent encore venir voter.

Benoît Hamon, arrivé en troisième position a appelé à voté pour Martine Aubry au second tour. Bien sûr, cette décision nous déçoit car nous n'en comprenons ni la logique ni la cohérence.

Nous devons plus que jamais nous montrer ouverts et rassembleurs, plus que jamais tendre la main à toutes celles et ceux qui, pour des raisons qui peuvent être comprises, ont perçu Benoît Hamon comme porteur de changement et de renouvellement.
Nous devons, en étant constructifs et ouverts tenter de convaincre encore tous nos camarades, y compris ceux qui ont voté pour Martine Aubry, parce que notre projet n'est pas celui que certains de ses soutiens se sont ingéniés à inventer. Nous sommes d'ailleurs les seuls à avoir proposé un "contrat de gouvernance avec les militants".

À nous de les convaincre que Ségolène et Vincent Peillon sont, dans ce deuxième tour, les seuls qui incarnent vraiment cet esprit de profond changement, les seuls qui soient véritablement déterminée à mettre en oeuvre le renouvellement.

Ségolène a dores et déjà proposé à Benoît Hamon un poste de tout premier ordre dans la direction de notre parti si elle était élue. Aujourd'hui, elle reste toujours aussi déterminée à rassembler toutes les énergies et à mettre en valeur tous les talents.

Cette toute dernière journée est absolument décisive.

Face à une coalition des contraires qui va de Gérard Filoche à Michel Rocard, d'Emmanuelli à Cambadélis, en passant par Lionel Jospin et Laurent Fabius, nous sommes les porteurs du changement face au conservatisme. Nous avons pour nous la réalité du changement et la cohérence idéologique.

Nous savons pouvoir compter sur vous pour que vous jetiez, jusqu'au tout dernier moment, toutes vos forces dans la bataille.

L'heure tant attendue du changement est sur le point de sonner,

Merci infiniment pour votre incroyable énergie.

Amitiés socialistes,


L'équipe de Ségolène Royal.

DEMAIN, c'est avec Ségolène Royal......

Mes très cher(e)s camarades et ami(e)s.

Il vous appartient, le 20 novembre, de prendre part à la campagne qui confronte 3 visions du Parti.

Nous incarnons la nécessaire transformation structurelle de notre grand Parti, qui s'engage à conduire l'héritage socialiste dont nous sommes fiers, dans le XXIeme siècle.

Siècle dans lequel les nouvelles technologies de communication condamnent à l'oubli  nos modes de fonctionnement  opaques et claniques.

Nous voulons un Parti fier de porter  nos valeurs  fondamentales de solidarité et de justice sociale.

Mais nous souhaitons que la défense de ces valeurs incontournables soit confiée à une nouvelle génération qui saura s'inspirer de la sagesse des plus aguerris pour s'ancrer mieux encore  à gauche.

Camarade, si tu es de celles et ceux de plus en plus nombreux qui pensent que nous devons rénover notre parti, alors tu sais où devra aller ton vote dès jeudi.

Rien ne serait pire qu'un deuxième tour aux yeux des Français qui nous regardent.

Nous devons, en militant(e)s responsables, trancher cette question de la désignation de notre premier secrétaire dès le premier tour.

Ce signal fort est nécessaire si nous ne voulons pas perdre le peu de crédit qu'il nous reste auprès du peuple de gauche.

Cher(e) camarade, Je compte sur ta responsabilité militante.

Bien Cordialement à toi

Isabelle AVEZAC

Mandataire motion E

et aussi une équipe : Raymond Aguinalin, Martine Alicot, Hervé Alvado, Jean-Philippe Alzingre, Philippe Armand, Dominique Arnold, Maurice Barnéon, André Barthe, Emile Baudran, Jean Baute, Marie-France Bergez, Yvette Bernard, Daniel Boine-Noriega, Antoine Bolo, Gérard Boué, Jean-Pierre Bru, René Burgan, Ugo Cafiero, Bernadette et Marcello Callégari, Jean Capin, Bérangère Chambon, Michel Clerc, Jacques Delval, Jean-Yves Deniel, Sandrine Deschamps, Anthony Desruelles, PHilippe Dufau, Jean Dupouy, Georges Duprat, Maité Escoubas, Réjane Espiau, Benoît Fontan, Jacques Fourès, Yvette Foussat, Jocelyne Francart, Michel et Patricia Galabert, Eliane Gaussens, Anne-Marie Gavarret, Reine Girardot, Marie Gros, Bernardette Guguen, Jacques Hiairrassary, Joël Laclotte, Denis Lantrade, Régis Lebastard, Pierre Léoutre, Claire et Patrice Lepousez, Christian Ligardes, Bernard Maghin, Christiane Magnat, Cathy Martinez, Cathy Massart, Jacques Moizan, Béatrix Montané-Ozon, Yvette Montané, Mireille Montillot, Pierre Novak, Yolande et Gérard Passarieu, Marc Payros, Gilbert Pédra, Francette et Félix Pédros, Maryse Pemberet, Michel Périni,  Michel Petit, François Piettre, Jean Pons, Marie-Claire Puydarrieux, Jean-Paul Rivière, Michèle et Roger Roques, Suzanne Rossi, Arnaud Rovati, Didier Ruffié, Pierre Salles, Maurice Savoie, Alain Scudellaro, Maryline Sembres, Nicole et Vincent Suarez, Alain Tourné, Christiane et Jean-Claude Ulian....

Excellente nouvelle !!!

Chers(ères) camarades,

Jean-Yves LE DRIAN, ancien ministre de François Mitterrand, Président de la région Bretagne et ayant soutenu la Motion A, appelle sans ambigüité à voter Jeudi pour Ségolène ROYAL.

Compte tenu de son attachement à une certaine déontologie politique, nous sommes persuadés qu'il saura convaincre d'autres présidents de région et avec eux des fédérations à faire le choix de la clarté et de la sincérité.

Avec lui, d'autres signataires de la Motion A, appellent à voter pour Ségolène ROYAL, dont la motion est arrivée largement en tête le 6 novembre :

Victorin LUREL, Député de la Guadeloupe

Jérôme FURET, mandataire de la motion A de l'Oise

Jean-Marc VAYSSOUZE, Premier fédéral du lot et Maire de Cahors

Martine LIGNIERES CASSOU, député maire de Pau

André Vallini, député et Président du Conseil Général de l'Isère

Didier GUILLAUME, député et président du Conseil Général

Louis Joseph MANSCOUR, député de la Martinique

Armand YUNG, député du Bas Rhin

Gilbert ANNETTE, Premier fédéral de la Réunion et maire de Saint Denis

et ce n'est pas fini, d'autres noms viendront s'ajouter !

avec eux, avec nous : OUI, NOUS LE POUVONS !

Après le Congrès de Reims......

Après une dizaine de jours à tendre la main sur le fond, la motion E n'a reçu qu'une réponse, celle de la motion B, le Pôle Ecologique, qui a accepté que nos deux motions rénovent notre "vieille maison". Malgré deux courriers qui apportaient des réponses aux motions A, C et D, les représentants nationaux de ces motions ont préféré privilégier les querelles personnelles à l'intérêt des socialistes.

Ceci dit, et comme nous le savions, l'opposition à une camarade ne constitue pas une ligne politique et l'alliance sans fond commun des motions A, C et D n'a pas été possible lors de la nuit que certains commentateurs appellent "la nuit des Longs Couteaux", ce qui en dit long sur l'état de notre parti.

Aurions nous oublié nos valeurs de fraternité et de solidarité pour aller jusqu'à siffler la citation de Jaurès ?

C'est désormais un choix simple pour tous les militants : voulons nous un retour aux méthodes du passé ou un travail en transparence et collectif avec la motion E et toutes celles et tous ceux qui veulent un vrai renouveau de notre parti ?

Le vote pour Ségolène Royal, et pour le collectif autour d'elle, est donc un vote pour une rénovation claire, un parti efficace et ouvert sur la société qui forme les Français politiquement pour unir tous les progressistes contre l'UMP et Nicolas Sarkozy et sur nos idées socialistes.

Jeudi 20 novembre, votez et élisez Ségolène Royal au poste de Premier Secrétaire du Parti Socialiste.

Isabelle AVEZAC, mandataire de la motion E dans le Gers